5 bonnes raisons de (faire) réaliser des portraits editoriaux

Alors que la communication interpersonnelle est de plus en plus désincarnée, les portraits ont des vertus dont il serait dommage de se priver ! Ils ont l’avantage de :
• Créer de l’empathie
• Impliquer le lecteur dans un récit
• Donner vie à un organisme, à une activité, à des compétences
• Valoriser l’interne et une marque-employeur
• Renforcer le relationnel-client

Et puisque rien ne vaut un exemple pour « incarner » ces atouts, abordez le sujet avec le portrait suivant :

Nolwenn, femme libre qui chérit la mer

Une jolie brise vient chahuter la surface de l’eau. Promesse d’une belle sortie en mer pour Nolwenn et de pulls à enfiler pour les passagers ! Les boucles blondes balayant sa vareuse bleu délavé, elle nous accueille sur le pont avant de piloter l’impressionnant vieux gréement hors du port. Son regard clair, son allure juvénile, sur la dernière ligne droite de l’adolescence, contrastent avec le bois de la coque, tannée par le soleil et le sel. Pourtant, la (très) jeune femme s’affiche sereinement à l’aise à la barre du fier voilier de 27 m. Comme un fringant poisson dans l’eau, qui plus est, sans chalut à l’horizon ! Il faut dire que la bretonne a déjà mis du sel dans son C.V.. Même si son premier cap l’orientait vers toute autre chose. Fraîchement diplômée ingénieur, les open-spaces, les réunions en visio et autres présentations de dossiers « power point » lui étaient promis. Mais une chouette intuition l’a d’abord menée dans les marais de Séné, où elle a aidé des touristes (version « sensibilisés à l’environnement ») à mettre un nom d’oiseau sur la faune locale. Autant dire que l’idée d’être en cage dans un bureau s’envolait peu à peu ! Surtout qu’une rencontre amoureuse lui avait refilé le virus de la navigation à la voile et des bateaux en bois. Pas hors-sol, ni casse-cou, Nolwenn a cependant trainé les pieds vers quelques entretiens d’embauche… tout en présentant, finaude, une candidature à la formation de matelot de pont. Devinez quoi ?! Elle a saisi les haubans qui s’offraient à elle, a mis de l’écran solaire sur ses joues lisses et est devenue marin ! Non sans une grande fierté, pas mal de boulot et beaucoup plus d’envie quant aux opportunités qui se présentaient. Si possible sur la côte de Bretagne Sud. Et, tintement de cloche de bord, c’est le Ring Andersen qui l’a embarquée dans son aventure, sur la presqu’île de Quiberon. Son enthousiasme, son sérieux et ses connaissances ont balancé par-dessus bord les réserves des vieux loups de mer. En quelques sorties, tout en guidant des passagers novices et des mousses débutants, elle a su convaincre le capitaine qu’elle faisait un second digne de confiance. Capable en plus, derrière des lunettes de soleil abritant ses yeux bleus, de repérer et de reconnaître les dauphins ou les oiseaux apparaissant dans leur sillage. Face au franc sourire de Nolwenn, il est clair comme de l’eau des Glénan, que le virement de bord professionnel est réussi !

La sobriété éditoriale a du bon

La sobriété a de nombreux bienfaits. Pas uniquement sur le contenu de vos gosiers ou de vos placards. Mais aussi pour les contenus éditoriaux. Plus sobres, les textes ont l’avantage :

  • d’être littéralement plus légers sur nos supports numérique
  • de conférer davantage de crédibilité aux messages
  • d’instaurer une relation plus transparente
  • d’engendrer des actions/réactions plus responsables
  • de susciter plus de confiance
  • de comporter plus de faits, d’informations
  • de miser sur l’argumentation et la conviction plus que sur l’injonction.

Des textes qui ne saoulent pas

Pour susciter l’adhésion et favoriser l’action, la sobriété éditoriale doit conjuguer sens et attractivité, dire vraiment des choses, de manière agréable. Ce style est particulièrement adapté aux témoignages, aux reportages, aux guides pratiques. Il s’accorde notamment aux secteurs des services, au développement durable, à l’ESS. Relevée par des arômes naturels cueillis dans la personnalité de la marque ou par des zestes acidulés (clins d’œil au public visé), la sobriété est fortement recommandée !

Communication soft pour slow tourisme

La crise mondiale du Covid a rebattu les cartes touristiques. Le vélo, la marche, les grands espaces, les villages font partie des options piochées par les vacanciers fraîchement déconfinés. Et c’est une bonne nouvelle ! Cela permet le développement de services et d’activités de tourisme moins impactants pour l’environnement et les écosystèmes locaux, plus riches en expériences, plus justes pour l’équilibre des territoires.

Des contenus éditoriaux qui marchent

Quand il s’agit de communiquer sur ces destinations, services ou activités, les messages et publications se mettent à l’unisson. Pas d’annonces tapageuses mais des prises de parole tapant juste. Pas de fanfaronnades mais d’harmonieux messages. Le risque ? Que tout se ressemble. Il est donc plus que jamais indispensable de s’appuyer sur de vraies pertinences et sur des plates-formes de marque clairement identifiées, en déroulant une ligne éditoriale adaptée.

Un exemple : les séjours en itinérance sur le GR34, mis en avant sur tourismebretagne.com

Retour à la ligne

Vous avez noté cette tendance créative (dans laquelle je m’inscris volontiers) qui transforme les messages publicitaires en sobres courriers ou austères communiqués ? Leclerc, Intermarché, Monoprix, Mac Do,… s’y sont mis. Comble d’ironie, ils mettent le pied (de lettre) dans un genre souvent pratiqué par les Petits Frères des Pauvres, AIDES et autres organismes caritatifs ou assos militantes. Ce style épuré, direct, a plusieurs avantages :

  • Il s’adresse à la raison, sans séduction détournant l’attention ;
  • C’est rapide à produire (je n’ai pas dit « à concevoir ») ;
  • C’est économique à produire et souvent à diffuser ;
  • A partir du moment où la lecture commence, l’implication est plus grande ;
  • Ce type de messages correspond littéralement à une prise de parole. Il peut signifier un engagement, voire surligner un caractère militant ;
  • Au milieu du flot d’images, c’est impactant, interpellant ;
  • Cela peut être graphiquement intéressant.
Crise de sens

Les messages écrits sont donc particulièrement adaptés dans des situations de crise. Logique donc qu’ils se multiplient en 2020. Ils sont également le signe, plutôt positif, d’une volonté affirmée de redonner du sens à la communication, d’exprimer la raison d’être, voire l’engagement des marques. Mais attention, l’opportunisme n’est jamais loin !

PLUS C’EST LONG, PLUS… (non, ce n’est pas ce que vous pensez)

Pour une fois, je m’attarde sur des chiffres. Juste quelques minutes pour mieux revenir aux lettres.
Ces chiffres (extraits d’une étude Orbit Media) chahutent certaines idées reçues sur la production de contenus.

  • La plupart des auteurs de blog galèrent 3h55 pour écrire un article d’environ 1500 mots ;
  • Mais il faudrait faire plus : ceux qui y consacrent plus de 4h obtiennent de meilleurs retours ;
  • Les articles les plus appréciés contiennent plus de 2000 mots ;
  • Mieux vaut scinder le texte en plusieurs paragraphes d’environ 600 mots ;
  • Utiliser plus de 4 visuels est conseillé ;
  • Se prendre la tête à trouver 10 titres pour sélectionner le bon est une garantie d’attractivité.

A retenir : 4h de rédaction, 2 000 mots

… les contenus sont lus !

Ces tendances confirmées pour des textes longs, sources d’info pratique, s’incarnent également dans le print avec des newsletters-papier qui ressemblent à des magazines et des magazines assimilables à des revues pratiques ou scientifiques.
Ces pistes éditoriales sont certes bien tentantes mais avez-vous le temps, l’énergie et l’envie de suer café et eau (sous un masque ou pas) pour remplir vos écrans blancs ? Si ça ne rentre pas dans votre agenda, ni dans vos bonnes pratiques, rassurez-vous ! Vous pouvez compter sur l’externalisation et un œil extérieur, plus ouvert, avec les free-lances. Par essence disponibles, réactifs et pros, ils n’ont attendu aucun bouleversement sanitaire ni le boum du télétravail pour faire preuve d’une belle résilience. Il y a des chances pour que vous soyez gagnant !

On fait le calcul ?

En conclusion, plutôt que de consacrer 4h de votre temps à écrire un texte répondant peu ou prou à votre identité éditoriale et à vos besoins, vous pouvez demander un contenu de plus de 2 000 mots, qui vous sera souvent remis 2 à 3 jours plus tard, facturé de 150 à 250 euros. 

Quand il faut envoyer balader les lecteurs

Crise sanitaire 2020 + Quotidien régional + tourisme local = besoin de contenus adaptés pour la promotion des territoires. Cet été, cela a entraîné la création de fiches balades, commandées par Le Télégramme et le CRT Bretagne. Leur contenu fait un pas de côté par rapport aux topoguides et autres applis de rando pour insister sur les points d’attractivité. Diffusées en ligne et en édition papier, elles participent à l’animation touristiques des territoires.

Nouvelles affiches dé-masquées

Puisqu’il faut visiblement le redire, de manière claire, voici de nouvelles affiches à télécharger pour utilisation libre ; une typo forte et des colors blocks afin d’inciter au port du masque. On ne lui sourit pas, au virus !!
sorstonmasque, avos masques, abonport, pileface, porte, saletet

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Affiches à télécharger V2

Abordant différents points de l’accueil en commerces, des affiches sont dispos pour personnaliser les mesures prises en magasins. Et maintenant dans les bars et restaurants. Par solidarité, ces visuels sont libres de droits. Mais ce serait sympa de me faire part de leur utilisation et de mentionner le copyright. Cliquez sur le thème souhaité.aff-accueil

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La facilitation : une réponse simple pour des situations complexes

Pas (vraiment) besoin de savoir dessiner pour tracer de nouvelles perspectives avec la facilitation graphique ! Il faut avant tout une vision globale du problème et du contexte, un point de vue sur les solutions possibles et une conceptualisation de la réponse. C’est un très bon moyen pour expliquer, convaincre et fédérer, notamment en interne. Par son côté schématique, voire « croqué », il s’adresse à tous. Il s’adapte facilement à des ateliers de réflexion collective.
Transformée en infographie (avec de jolis dessins), la facilitation graphique est un outil privilégié dans les messages institutionnels destinés à modifier des usages. Exemples : les gestes barrières, la gestion des déchets, l’usage partagé de la route…

 

Le papier fait de la résistance

Le print est loin d’avoir dit son dernier mot. Il refait la Une parmi les outils de communication à disposition. Un retour en grâce que l’imprimé doit à des arguments bien typés :

  • Il crée une relation directe entre émetteur/éditeur et lecteur ;
  • Il laisse une empreinte mémorielle plus importante ;
  • Il encourage une reprise en main ;
  • Il suscite plus d’intérêt que le flot des mails et newsletter ;
  • Il fait appel au temps long de la lecture, de l’attention et émerge de l’infobésité ;
  • Il a un impact environnemental relatif vs. les consommations d’énergie et de ressources des écrans et serveurs du digital ;
  • Il libère un potentiel créatif, notamment rédactionnel, de tout premier plan ;
  • Il constitue un média valorisant pour le lecteur à qui il est adressé ;
  • Il reste indispensable pour les documents de référence.

Pour déployer ces atouts, l’imprimé doit s’adapter à ses cibles, répondre à bon timing de diffusion/lecture et s’inscrire dans une stratégie éditoriale globale. Bref, le print, c’est bien à plus d’un titre !

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