Passer de bons entretiens

Longtemps apanage des journalistes et des biographes, la réalisation d’entretiens n’est-elle pas une des meilleures sources d’une communication personnalisée ? Les entretiens menés avec les fondateurs, collaborateurs ou partenaires d’une société permettent d’incarner des savoir-faire, de révéler une histoire, d’appréhender la complexité de la réalité, de dessiner les contours d’un lieu de vie économique, social et humain. En aval, ils se traduisent dans des récits d’entreprise, des ouvrages d’entretiens, des portraits, des témoignages. Ils ajoutent une dimension émotionnelle au fonctionnel.

Auprès des industriels comme des prestataires de services

Au-delà du fait d’alimenter le brand-content, les entretiens et leur traduction confortent et valorisent une image, humanisent un organisme, tissent des liens, donnent du sens à des projets, confirment la reconnaissance des hommes et des femmes impliqués, esquissent l’avenir. Par expérience, je sais que les entretiens permettent de déceler les pépites propices à faire briller une culture d’entreprise. Faciles à mettre en place, les entretiens peuvent régénérer une communication manquant d’aspérités. Les échanges sont toujours gagnants !

La sobriété éditoriale a du bon

La sobriété a de nombreux bienfaits. Pas uniquement sur le contenu de vos gosiers ou de vos placards. Mais aussi pour les contenus éditoriaux. Plus sobres, les textes ont l’avantage :

  • d’être littéralement plus légers sur nos supports numérique
  • de conférer davantage de crédibilité aux messages
  • d’instaurer une relation plus transparente
  • d’engendrer des actions/réactions plus responsables
  • de susciter plus de confiance
  • de comporter plus de faits, d’informations
  • de miser sur l’argumentation et la conviction plus que sur l’injonction.

Des textes qui ne saoulent pas

Pour susciter l’adhésion et favoriser l’action, la sobriété éditoriale doit conjuguer sens et attractivité, dire vraiment des choses, de manière agréable. Ce style est particulièrement adapté aux témoignages, aux reportages, aux guides pratiques. Il s’accorde notamment aux secteurs des services, au développement durable, à l’ESS. Relevée par des arômes naturels cueillis dans la personnalité de la marque ou par des zestes acidulés (clins d’œil au public visé), la sobriété est fortement recommandée !

Communication soft pour slow tourisme

La crise mondiale du Covid a rebattu les cartes touristiques. Le vélo, la marche, les grands espaces, les villages font partie des options piochées par les vacanciers fraîchement déconfinés. Et c’est une bonne nouvelle ! Cela permet le développement de services et d’activités de tourisme moins impactants pour l’environnement et les écosystèmes locaux, plus riches en expériences, plus justes pour l’équilibre des territoires.

Des contenus éditoriaux qui marchent

Quand il s’agit de communiquer sur ces destinations, services ou activités, les messages et publications se mettent à l’unisson. Pas d’annonces tapageuses mais des prises de parole tapant juste. Pas de fanfaronnades mais d’harmonieux messages. Le risque ? Que tout se ressemble. Il est donc plus que jamais indispensable de s’appuyer sur de vraies pertinences et sur des plates-formes de marque clairement identifiées, en déroulant une ligne éditoriale adaptée.

Un exemple : les séjours en itinérance sur le GR34, mis en avant sur tourismebretagne.com

PLUS C’EST LONG, PLUS… (non, ce n’est pas ce que vous pensez)

Pour une fois, je m’attarde sur des chiffres. Juste quelques minutes pour mieux revenir aux lettres.
Ces chiffres (extraits d’une étude Orbit Media) chahutent certaines idées reçues sur la production de contenus.

  • La plupart des auteurs de blog galèrent 3h55 pour écrire un article d’environ 1500 mots ;
  • Mais il faudrait faire plus : ceux qui y consacrent plus de 4h obtiennent de meilleurs retours ;
  • Les articles les plus appréciés contiennent plus de 2000 mots ;
  • Mieux vaut scinder le texte en plusieurs paragraphes d’environ 600 mots ;
  • Utiliser plus de 4 visuels est conseillé ;
  • Se prendre la tête à trouver 10 titres pour sélectionner le bon est une garantie d’attractivité.

A retenir : 4h de rédaction, 2 000 mots

… les contenus sont lus !

Ces tendances confirmées pour des textes longs, sources d’info pratique, s’incarnent également dans le print avec des newsletters-papier qui ressemblent à des magazines et des magazines assimilables à des revues pratiques ou scientifiques.
Ces pistes éditoriales sont certes bien tentantes mais avez-vous le temps, l’énergie et l’envie de suer café et eau (sous un masque ou pas) pour remplir vos écrans blancs ? Si ça ne rentre pas dans votre agenda, ni dans vos bonnes pratiques, rassurez-vous ! Vous pouvez compter sur l’externalisation et un œil extérieur, plus ouvert, avec les free-lances. Par essence disponibles, réactifs et pros, ils n’ont attendu aucun bouleversement sanitaire ni le boum du télétravail pour faire preuve d’une belle résilience. Il y a des chances pour que vous soyez gagnant !

On fait le calcul ?

En conclusion, plutôt que de consacrer 4h de votre temps à écrire un texte répondant peu ou prou à votre identité éditoriale et à vos besoins, vous pouvez demander un contenu de plus de 2 000 mots, qui vous sera souvent remis 2 à 3 jours plus tard, facturé de 150 à 250 euros. 

Quand il faut envoyer balader les lecteurs

Crise sanitaire 2020 + Quotidien régional + tourisme local = besoin de contenus adaptés pour la promotion des territoires. Cet été, cela a entraîné la création de fiches balades, commandées par Le Télégramme et le CRT Bretagne. Leur contenu fait un pas de côté par rapport aux topoguides et autres applis de rando pour insister sur les points d’attractivité. Diffusées en ligne et en édition papier, elles participent à l’animation touristiques des territoires.

Avec tous mes vœux

Vous avez reçu des vœux ? Parce qu’entre deux reprises de dossier, c’est sympa d’avoir un petit mot, voire un petit cadeau de ses clients, fournisseurs ou partenaires. Et si en plus, cela permet de faire passer un message qui a quelque chance d’être durable, c’est encore mieux. Alors, bonne et créative année 2019 !img_2440

Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux

Bien sûr, il s’agit d’être efficace, d’obtenir des contacts, d’améliorer une image ou d’accroître la notoriété. Mais rien de très séduisant ne s’obtient sans une forte dimension relationnelle et émotionnelle. Un peu de légèreté, c’est à dire de créativité, est nécessaire pour une communication authentique. Au moment de la conception des messages, il est raisonnable de ne pas se prendre au sérieux ! Comme dans ces références :

Tous à vos posts !

Indispensables pour révéler et partager l’histoire de la marque, incontournables pour entretenir les liens avec ses publics, les posts et articles sur les réseaux sociaux et les blogs exigent du temps et de l’attention. Dans le flux débordant d’infos, ils doivent passer le cap du « Et alors ? ». C’est à dire offrir un plus, une ouverture aux lecteurs. Les chiffres, les listes, les vidéos, les interpellations peuvent faire la différence.